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Historique

D’après certaines de nos archives, nos ancêtres seraient originaires de Hollande, maîtrisant l’eau et le vent, venus en Vendée pour assainir les marais. Après la Révolution Française, ils se sont dispersés vers les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, la Haute-Garonne et le Gers. Ils louaient des moulins mais se fixaient pas.

Aussi, nos ancêtres exploitaient le moulin d’Auzas, près d’Aurignac (31), dans les années 1820 – 1850.

Leurs descendants, Jean-Marie et Jean-Pierre Cousseau, s’installèrent à Sauveterre (32) où ils prirent en location le moulin de Labat, à 2 kilomètres en amont de notre moulin actuel.

En 1855, Jean-Pierre décida de mettre un terme à la location et entreprit la construction de son propre moulin. Il dût alors rechercher un site situé entre le moulin de Labat et celui de Lombez ; il trouva la parcelle à proximité du passe à gué de la Save entre Sauveterre et Montadet et où un ancien barrage en bois n’était plus opérationnel. Appelé Moulin de Corneil, il est légué en Mars 1208 par un acte de donation d’Adémar D’Espaon, qui donna toutes les terres qu’il possédait du ruisseau de Saubolle au ruisseau de la Busquière et du chemin d’Espaon à Samatan jusqu’à la Save, y compris le moulin.

Les privilèges d’implantation d’un moulin ne furent pas abolis lors de la Révolution Française. Aussi, un moulin figurait sur la carte de Cassini et donc rien ne s’opposait à reprendre le barrage en rénovant un moulin dit le « Moulin Neuf », nom toujours actuel.

Cependant et alors que tous les moulins à cette époque étaient alimentés par des canaux, Jean-Pierre construisit le barrage et le moulin directement sur la rivière. L’implantation d’un nouveau barrage entraînant une montée des eaux sur le passage à gué, il fallut édifier un pont reliant les deux rives ; pont toujours utilisé de nos jours. Le barrage fut mis en eau en juillet 1862 ; le moulin équipé de 3 meules de grand diamètre commença à produire.

Avec l’arrivée de l’électricité dans les années 1895, Maurice Cousseau (fils de Jean-Pierre) fit installer une génératrice afin de produire de l’électricité. Suivant l’innovation, Maurice décida en 1911 de transformer partiellement le moulin à meules en minoterie moderne avec l’implantation de machines à cylindres permettant de produire environ 4 tonnes par jour.

En 1931, Osmin (fils de Maurice) voulut une minoterie de plus grande capacité. Pour cela, installa un nouvel équipement permettant de produire 8 tonnes par jour, ce qui nécessita une force motrice plus importante, d’où la mise en place d’une turbine hydraulique mais aussi la rehausse d’un étage du bâtiment.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, entre 1940 et 1946, le rationnement est prononcé. Les boulangers étaient rattachés d’office aux moulins selon les situations géographiques cloisonnées par les départements et la quantité de farine qui leur était allouée dépendait des bons de pain collectés auprès de leurs clients.

Après cette période et la fin du rationnement, il fallut récupérer les clients des départements voisins. Les années qui suivirent, Maurice (fils d’Osmin) décida d’agrandir le moulin en créant le bureau actuel et continua à moderniser l’équipement existant. En 1953-1954, face à la production céréalière croissante, il entreprit la construction d’un silo de stockage que nous utilisons encore aujourd’hui.

Dans les années 1960, Osmin et Maurice décidèrent la construction d’une minoterie encore plus moderne dotée de 5 machines à cylindres et 2 plansichters.

Après un grave accident dans le moulin de Maurice en 1972, Jean-Pierre, son fils, reprends les rênes de l’entreprise familiale. Pour plus de sécurité, il supprime les courroies et poulies et les remplace par des moteurs indépendants.

 

Il élargit le bâtiment en faisant déplacer la route communale,  permettant ainsi le chargement des sons et farines en vrac et  aussi celui des camions en palettes. Par ailleurs, il décide de créer de nouvelles farines et élabore lui-même les recettes créant ainsi la farine de blé Tradition, la Faricrème et le Pepsan. Il remet en état les 2 turbines hydroélectriques afin de produire de l’électricité revendue par la suite à EDF.

Fin 2008, sa fille Pauline le rejoint dans l’entreprise. Ensemble, ils modernisent la partie ensachage en adaptant une ensacheuse associée à un banc couseur.

Depuis quelques années, ils ouvrent encore plus la gamme en proposant à leurs clients toute sorte de mix et pré-mix et en conditionnant, pour les particuliers, différentes farines au détail.

Aujourd’hui, 3 générations (Maurice, Jean-Pierre et Pauline) s’entraident au bon fonctionnement du moulin.

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